DOCUMENTATION
Je vais commencer
par faire le socle. Ça a très bien fonctionné pour le mig-15, il n'y a pas de raisons que ça ne marche pas pour celui-ci.
Ici aussi, l’idée
m’est venue en lisant un article trouvé sur le net.
Tout est basé sur
des suppositions, mais je fais confiance à l’auteur qui à l’air de connaître
son sujet.
Il s’agit, donc,
du « 9 JAUNE », un mig-3 parqué sur un quai de gare. Il lui manque
une partie des ailes, en fait la partie en bois, la radio qui semble avoir été
démontée et posée au sol, la verrière, le panneau devant le pare-brise et celui
sous le moteur. Le pneu gauche à l’air crevé et la roulette de queue est dans
le vide.
La déco est classiquement en
deux tons de verts, mais est recouverte, aléatoirement, de taches couleur sable
ou marron clair. Le dessous est bleu clair. Les marques blanches vues sur le
fuselage pourraient être des réparations effectuées suite à des impacts.
La scène se passe
entre juin et septembre 1941 lors de l’opération Barbarossa, l’invasion de
l’URSS par l’Allemagne.
On part d’une base
de dimensions réduites puisque ne faisant que 22cm x 22cm. On colle sur le
périmètre un quart de rond en pin de 5mm pour donner un peu de volume à la
planche qui est plutôt fine. On met en place le quai qui surplombe la voie de
chemin de fer. Celui-ci est fait avec un tarmac en tirage résine (voir montage
« Vautour ») découpé en quatre morceaux et collés ensemble pour
former un caisson. On coule du rebouche-bois (un enduit que l’on trouve dans
les magasins de bricolage) jusqu’à hauteur des ¼ de rond et, tant que c‘est
mou, on incruste quelques petits cailloux. La
texture du sol est réalisée avec de la colle à carrelage en pot passée sur
toute la surface avec un pinceau humide. Une fois sèche, on peint en terre
claire (Humbrol 29). Le quai est en béton. Il est peint en gris clair, comme
base, puis des voiles de couleur tan sont passés jusqu’à obtention de la bonne
couleur. Il est recouvert, ensuite, d’un jus de sépia sur toute la surface, en
insistant dans les creux. On termine par un drybrush blanc sur les arêtes.
Ne connaissant
absolument rien à la réalisation de voies ferrées,
je suis allé faire un tour sur le net où j’ai trouvé tout ce dont j’avais
besoin, y compris l’écartement des rails en Russie. Bien, quoi !
Malheureusement, je ne me rappelle pas de l’adresse.
Les traverses sont
en baguettes de pin peintes en Humbrol 110, le ballaste est en litière de chat
collée entre celles-ci à la colle blanche, diluée avec de l’eau. Il est peint en
noir de pneu (Gunze H77) très dilué pour laisser la couleur initiale de la
litière apparaître par transparence. L’herbe est mise en place et peinte, une
fois sèche, en vert prairie (Gunze H340). Pour les rails, ne trouvant pas de
profilés plastique en H qui convenaient, je les ai réalisés en profilés en u,
collés cul à cul. Un jus sépia est ensuite passé sur l’ensemble du diorama, à l’exception du quai, évidemment. Là aussi, on
insiste dans les creux, zones herbeuses, ballaste, etc. On met de coté 24
heures, avant de passer au drybrush : jaune pour l’herbe, ocre claire pour
la terre, blanc pour le ballaste et les pierres et beige pour tout ce qui est
en bois.
Il ne reste plus
qu’à réaliser la rampe en
bois qui monte au quai avec du carré de pin pour la structure et du balsa pour
les planches. Je ne l’ai pas peint mais j’ai juste passé un jus de sépia sur
l’ensemble puis je l’ai drybrushé en beige. J’ai fini au pastel pour simuler la
poussière. Une couche de vernis mat sur l’ensemble pour fondre toutes ces
couleurs et on met de coté.
Revenons à l’objet
premier de notre discussion : le Mig-3.
Avant toute chose,
on dégraisse et on polit les pièces à la paille de fer d’ébéniste (00) car
elles sont légèrement granuleuses (pas comme du F.M., quand même), puis on
attaque, classiquement, par le poste de pilotage. Le siège, en deux parties, est à
désépaissir par l’intérieur, pour l’assise, et par l’extérieur, pour le dossier. On met en
place les ceintures. Pour cela, il faut réaliser une fente dans le 1/3
supérieur du dossier. Au dos, on réalise un système de fixation des sangles.
Ces dernières sont en feuille de plomb. On crée quelques reliefs, sur le
plancher, avec de l’alu autocollant et du profilé Evergreen. Le palonnier, en
photodécoupe, provient de la boite du mig-3 de Classic Airframe. La structure
tubulaire est très fine mais très fragile, attention donc lors de la
manipulation. Il n’y a pas grand chose à rajouter. Le porte-pistolet, à droite,
est fait en feuille d’alu mise en forme sur un gabarit. Il y a, de chaque coté,
des volants de trim à réaliser, un double, à droite, et un simple, à gauche.
J’ai refait le manche, mais ce n’est pas obligatoire
Étant donné que la
tôle recouvrant les armes sera enlevée, il faut réaliser le câblage au dos du
tableau de bord; rien de bien compliqué, mais un peu longuet. On en profite
pour faire les trois poignées qui permettaient, au pilote, de débloquer les
armes quand elles étaient enrayées. On réalise quelques boîtiers qu’on met en place sur les
flancs du fuselage, ainsi que la bouteille d’oxygène,
coté droit, et la bonbonne d’air comprimé, à gauche. La console,
derrière le siège, est à refaire puisque la radio avait été démontée.
Le plastique est
désépaissi au niveau de toutes les ouvertures, y compris à la cabine de
pilotage, pour représenter l’épaisseur de la tôle.
L’ensemble du cockpit est FS35622, H314 de
Gunze, y compris les parois du fuselage. Les ombres seront en XF23 foncé avec
du XF1 de Tamiya et les clairs en H21 de Gunze. Un jus marron foncé est passé
dans les creux et les reliefs sont drybrushés en blanc. Le tableau de bord est
fourni en décalque tout comme la console de droite. Le dossier du siège est
vert foncé et l ‘appui tête, couleur cuir.
On met de côté
tout ce petit monde et on continue par le montage du moteur.
Si vous n’avez pas l’intention d’ouvrir quelques capots que ce soient, vous
pouvez aller boire une petite biérote (sans alcool, bien sûr !) le temps du
montage, on se retrouve après.
Il se compose
d’une vingtaine de pièces, toutes très fines. Très complet, il se monte
facilement. On pourra rajouter quelques câblages, style, les fils des bougies,
et, au final, on a une représentation très fidèle de l’AM-35A. Dommage qu’il
faille le cacher, en partie, derrière les panneaux.
Étant donné que
seuls l’arrière et le dessous seront
visibles, on ne peindra que ça. Tout est noir. On éclaire en rajoutant du gris
puis du marron à ce dernier. Quelques éraillures sont réalisées avec du gris
foncé. On termine par un drybrush blanc. L’hélice du turbocompresseur sera
drybrushée alu pour simuler les pales. L’hélice, juste en forme et dimensions, doit être
copieusement affinée. On trouve des retassures sur la face interne de chaque
pâle, qu’il faudra mastiquer abondamment. C’est, jusqu’à présent, la seule
ombre au tableau. Ces dernières, camouflées, seront peintes en deux tons de
vert, Humbrol 76 et 105. Le cône aura sa pointe jaune et sa partie arrière lin,
Humbrol 74. On réalise quelques éraillures en grattant la peinture pour faire
apparaître l’alu, préalablement passé.
L’assemblage de tous ces éléments est plutôt acrobatique, vu
qu’il n’y a pas de repères ni de pions de guidage. Donc, on y va mollo. En
plus, pas de chance, la ½ coquille droite était vrillée, mais on y arrive à
grands coups de cyano.
Le capot de dessus a été
refait en feuille de plomb pour gagner en finesse.
On passe à la
verrière. Garder celle thermoformée de Classic Airframe n’était pas vraiment
une bonne idée étant donné qu’elle ne correspond pas à la découpe du
fuselage. Il a donc fallu bidouiller pour l’adapter. Le résultat n’est pas
vraiment terrible, mais bon, ce qui est fait est fait, tant pis pour moi.
Pour l’aile, j’ai
donc séparé la partie en bois de celle métallique et j’ai refait les nervures de chaque cotés. Les becs de bord d’attaque ont
été collés en position fermée. L’ajustage est plutôt correct malgré le nombre
important (13) de pièces la composant. L’assemblage de la partie centrale au
fuselage ne pose pas de problème pour peu que l’on ait été soigneux lors du
montage du fuselage.
Les puits du train seront agrémentés du système de
relevage de la petite trappe, fait de toutes pièces car il est inexistant dans
la boite. Il sera Gunze H314, tout comme le train et
les portes. Les soufflets qui protègent les amortisseurs seront couleur cuir.
Les jantes des roues seront Humbrol 76.
Passons,
maintenant, aux choses sérieuses. Le dessous de
l’avion est bleu FS35550. Il a été réalisé en mélangeant, à parts égales, du
Humbrol 65 et 47. Les clairs sont faits en Gunze H314. La gravure est relevée
avec un jus sépia.
Le dessus est en deux tons de
vert, FS34151, Humbrol 105 et, FS34062 ou FS34066, Humbrol 76. La première
couleur sera éclaircie au Gunze H73 plus du blanc et la deuxième au Gunze H340
plus du blanc. Les retouches Sand, FS20260, seront réalisées en mélangeant 2
parts de Gunze H318 plus une part de Tamiya XF59. On rajoutera une lichette de
Gunze H24 au mélange pour donner un peu d’éclat à la couleur. Les clairs seront
Tamiya XF55. Ici aussi, un jus sépia sera passé dans la gravure.
Avec 10 décorations fournies, vous avez le choix, même si les camouflages étaient plus ou moins
similaires. Étant un éternel insatisfait ou, peut-être, par esprit de contradiction, j'ai choisi la 11 ème !
similaires. Étant un éternel insatisfait ou, peut-être, par esprit de contradiction, j'ai choisi la 11 ème !
Tous les marquages sont peints au
pochoir, bien que les décals de la boite soient tout à fait honnêtes ; je
trouve cela plus réaliste.
Les quelques éraillures seront faites en grattant la
peinture comme pour l’hélice.